Sortir de la prison des peurs, c'est possible

Ce qui nous empêche d’exprimer librement qui nous sommes, et de vivre une vie épanouissante, c’est la peur !

Je ne parle pas de cette peur instinctive, fonctionnelle, liée à la survie, qui nous alerte d’un danger imminent, et déclenche dans notre organisme les moyens d’éviter ce danger. Peur bien utile par exemple, pour éviter la voiture d’un automobiliste qui n’a pas vu que le feu était passé au rouge pour les automobilistes, au moment où vous vous engagez sur le passage piétons pour traverser la rue.

Non, je parle de cette peur mentale, qui nous entrave, nous paralyse,  parce que nous analysons la situation présente avec les filtres du passé, ou que nous anticipons le futur en fonction d’événements anciens. 
 
Peur de manquer d’amour, de considération, de temps, d’argent… Peur de réussir ou d’échouer, peur de parler en public, peur d’être trop ceci ou pas assez cela, peur d’avoir une maladie grave… peur de perdre son job et de devenir SDF…peur d’être seul, peur d’être trahi…peur d’avoir peur...
 
Peurs liées à toutes ces histoires que l’on se raconte, et que l’on nous raconte dans les médias de masse, et qui ne font qu’amplifier cette sensation d’impuissance qui incite à accepter des situations qui finalement sont peut-être plus intolérables, que celles que nous cherchons à éviter !

J’ai souvent lu que derrière toute peur se cache la peur de la mort. Mais en observant mes peurs, j’ai réalisé qu’il s’agissait plutôt d’une peur de vivre pour ne pas mourir !

Car à chaque fois que j’ai  regardé une de mes peurs en face, j’ai pu connaître qu’elle n’avait aucune substance, qu'il ne s'agissait que de pensées. J’ai alors pu cesser de m’agripper à tout ce que j’avais mis en place pour me protéger de cette peur. Et là, même si je sors provisoirement d’une zone que je croyais être de confort, la libération que je ressens me donne des ailes. Enthousiasme et joie sont alors au rendez-vous pour trouver des solutions inédites puisque sans peur, et retrouver le goût de vivre et d’être qui je suis vraiment.

Nombre des personnes qui me consultent pour un accompagnement au mieux-être, ont pu également le constater.

Et lorsque je laisse partir mes peurs, que je m'en "désagrippe" et que je suis vraiment là, présente à ce que je vis;  je suis vraiment qui je suis, en capacité de faire briller ma lumière, et d’exprimer dans ce monde, ce que mon âme a choisi de réaliser dans cette incarnation.

Tant que nous nous limitons,  que nous freinons nos aspirations,   que nous évitons de prendre des risques pour réaliser nos rêves, que nous fuyons nos responsabilités, ... par peur d’être confronté à la peur de perdre quelque chose, d’être blessé ou de mourir, paradoxalement, nous ne vivons pas vraiment !
 

"Notre peur la plus profonde n’est pas d’être incapable.
Notre peur la plus profonde est d'être puissant au-delà de toute mesure...."
...C’est notre lumière, pas notre ombre, qui nous effraie le plus.
En laissant notre lumière briller, nous donnons incidemment aux autres
la permission d’en faire autant.
Lorsque nous sommes libérés de notre propre peur,
notre présence libère automatiquement les autres."
Nelson Mandela

Regarder nos peurs en face, peut se faire seul. Mais il s'avère souvent plus aisé de le faire avec un thérapeute, car parfois nous donnons tellement d’énergie à ces peurs, qu’elles semblent prendre possession de notre vie, au point de générer des pensées anxiogènes qui tournent en boucle de façon apparemment  incontrôlable. Et puis, lorsque cela fait trop mal, il est parfois tentant de croire régler le problème superficiellement, sans aller le traiter jusqu'à son origine.
 

Avoir le courage de faire face à la peur,  seul ou accompagné, permet de sortir de cet emprisonnement illusoire que nous avons tendance à auto-créer dans notre vie.

Et maitnenant, imaginez, visualisez, ressentez une vie libre de toute peur inutile, comment vous sentez-vous ?  Il est grand temps d’utiliser nos capacités d’imagination, de visualisation, d’anticipation,  pour créer des scénarios de vie qui nous sont agréables, plutôt que de continuer à imaginer des scènes catastrophiques ! Qu’en pensez-vous ?
 

Nous sommes à une dizaine de jours du dernier jour du mois d’octobre, date à laquelle de nombreux enfants fêtent Halloween. Au-delà du caractère commercial qui est venu squatter cette fête, elle est une invitation pour les enfants à dépasser la peur du noir et des monstres.  J’observe chaque peur dont je prends conscience, j’observe celles des personnes que j’accompagne en tant que thérapeute. Et je constate régulièrement que ces peurs se sont installées dans l’enfance. Aussi je vous encourage, quelle que soit la saison, à poser chaque peur qui se présente dans une citrouille, une betterave ou sur une feuille de papier, et à allumer une bougie pour observer cette peur à la lumière.
 

Et si, vous ne parvenez pas, malgré cette mise en lumière, à vous libérer de ces peurs paralysantes, je vous invite à contacter un thérapeute. Le stress généré par ces peurs diffuses, peut indiquer qu’il est temps trouver auprès d’un professionnel, des méthodes plus efficaces pour gérer la situation. La peur survient le plus souvent lorsque la confiance en soi fait défaut.

Vous avez enVie de démystifier vos peurs, renouer avec votre confiance afin de vivre pleinement votre vie et non vivre la peur de perdre l’amour, l’argent, la vie  ?  : CONTACTEZ-MOI .

                   
                                                                     Patricia Dieghi