Un monde presque parfait : Quête d'authenticité et de liberté

Dans "Un monde presque parfait" de Laurent Gounelle, le lecteur est plongé dans une société dystopique où l’harmonie apparente cache des sacrifices profonds de liberté individuelle. Ce roman, à la fois philosophique, initiatique et captivant, explore des thématiques universelles qui résonnent puissamment avec nos quêtes personnelles d’épanouissement.

Selon moi, l'un des moments les plus marquants du livre se trouve dans le chapitre 34, où l’auteur s’interroge sur l’authenticité de nos choix et la véritable nature de la liberté.

Voici un extrait évocateur :

« Ce n’est pas dans la conformité que nous trouvons notre bonheur, mais dans la liberté d’être pleinement nous-mêmes, d’oser suivre nos envies profondes et de nous affranchir des attentes des autres. »
 

En tant que praticienne en sophrologie, EFT et énergétique, ces idées font écho à l’essence même des accompagnements personnalisés que je propose. Souvent, les êtres que j'accompagne expriment un désir de se libérer de conditionnements sociaux ou personnels qui les éloignent de leur être profond. Ce chapitre nous rappelle l’importance de créer un espace de sécurité où chacun peut explorer sa vérité intérieure.
 

Laurent Gounelle souligne que le bonheur ne peut être dicté par des normes extérieures. Cette perspective s’accorde avec les outils que j’utilise pour aider à cultiver l’autonomie émotionnelle et la conscience de soi. Par exemple, dans un protocole de sophrologie, les exercices de relaxation et les visualisations permettent de se reconnecter à ses désirs authentiques.
 

Dans ce roman, la société imaginée par Gounelle met en lumière les pressions que nous subissons au quotidien : être performants, correspondre à des standards, ou encore réprimer nos émotions pour éviter de déranger. Ces injonctions, bien qu’invisibles, agissent comme des barrières intérieures.

Voici un autre passage clé du chapitre 34 :

« Lorsque nous choisissons d’être vrais, nous découvrons une force insoupçonnée en nous, une énergie qui transcende nos peurs et nous pousse à réaliser ce qui nous semblait impossible. »

En tant qu’accompagnatrice, je vois chaque jour à quel point cette vérité peut transformer une vie. La capacité à être à l’écoute de soi, à affronter ses peurs et à poser des actions alignées est essentielle pour manifester une vie plus épanouie.
 

Les pages 287 à 292 de cet ouvrage, offrent une réflexion éclairante sur l’usage des écrans et leur influence sur notre cerveau, notamment par le biais du système dopaminergique. Laurent Gounelle met en garde contre l’addiction aux écrans qui peut nous enfermer dans un cycle de récompenses immédiates, au détriment de notre capacité à savourer des plaisirs plus profonds et durables. Cette analyse nous invite à repenser notre rapport aux technologies modernes, et à privilégier des activités qui nourrissent véritablement notre esprit et notre âme. Pour mes client-e-s, cela peut se traduire par des pratiques de pleine conscience ou des exercices visant à réduire l’impact de ces sollicitations constantes sur leur bien-être.

« Des recherches ont été menées pour essayer de comprendre tout ça. Elles ont montré que l'usage des écrans multipliait les ressentis de micro-plaisirs, comme ceux induits par les likes ou les notifications. On a alors mis en évidence un phénomène très intéressant : ils sont chaque fois associés à une sécrétion de dopamine par le cerveau. La dopamine est un neuromodulateur, une sorte d'hormone du plaisir qui a pour fonction de nous inciter à reproduire ce qui est bon pour nous. Par exemple, quand on réussit une activité intellectuelle ou sportive, on reçoit une décharge de dopamine. Ça a pour effet de nous motiver, ça nous pousse à recommencer, à nous surpasser : c'est ce qu'on nomme le circuit de la récompense. »

...« Mais... les écrans nous font produire cette dopamine à tout bout de champ sans qu'on ait rien fait en réalité pour la mériter. Or, la dopamine c'est addictif. Si on ne peut plus se passer de son téléphone ou de sa tablette, c'est parce qu'on est accro à la dopamine. On recherche de plus en plus de plaisir. Le problème c'est que ça bloque l'action de deux autres neurotransmetteurs : la sérotonine, qu'on appelle vulgairement l'hormone du bonheur, qui régule notre humeur, et la noradrénaline, qui favorise les relations humaines et les comportements éthiques. Au passage, c'est intéressant de voir que l'hormone du plaisir bloque l'hormone du bonheur  : il serait donc vain de chercher à être heureux en courant après le plaisir. »

...« Les écrans détournent petit à petit les gens des actions et projets qui pourraient les épanouir. Parce que pour mener à bien un projet,  qu'il soit professionnel ou personnel, vous devez vous investir,  vous concentrer et faire des efforts sur des périodes parfois longues et, au bout du compte, la réussite de votre action va vous fournir une récompense sous forme de dopamine.  Mais si n'importe quel écran peut vous fournir cette dopamine à la minute, alors vous ne pouvez plus trouver en vous le courage de fournir des efforts dans la durée. »
 

Ce livre est une source d’inspiration pour quiconque souhaite s’interroger sur sa place dans le monde. Il rappelle que la liberté ne se conquiert pas à l’extérieur, mais en osant être pleinement soi-même. Lire ces pages n'a fait que renforcer mon sentiment sur l’importance de transmettre cette liberté à ceux que j'accompagne, afin qu’ils puissent eux aussi accéder à leur épanouissement.
 

Alors que nous approchons de 2025, "Un monde presque parfait" nous invite à réfléchir sur les valeurs que nous souhaitons cultiver dans nos vies. Cette nouvelle année peut être l’occasion de nous affranchir des chaînes invisibles qui entravent notre épanouissement, qu’il s’agisse de croyances limitantes, de conditionnements sociaux ou de distractions numériques.

Je vous souhaite de trouver la force d’être pleinement vous-même, d’oser vos choix authentiques et de créer une existence en harmonie avec vos aspirations profondes.
 

Que 2025 soit une année de liberté, de vérité et d’épanouissement
pour chacun d’entre nous !!!
 

- Patricia Dieghi.